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Attendees at the UN Climate Talks at an event in the Caribbean Pavilion

Petre Williams-Raynor / Programme de bourse en journalisme

Les Petits États insulaires en développement (PEID) des Caraïbes émettent des réserves sur les conclusions des négociations internationales de la COP27, tenues en Égypte entre le 6 et le 18 novembre. Ils saluent cependant la décision de fournir un financement pour les pertes et préjudices subis par les pays vulnérables, durement touchés par les catastrophes climatiques.

Parmi ces réserves: des progrès insignifiants afin d'accélérer les efforts pour réduire les émissions qui alimentent le réchauffement de la planète et les impacts associés, comme les phénomènes météo extrêmes tels que les ouragans, les menaces à la sécurité alimentaire et à l'accès à l'eau, et les risques pour la santé publique.

« Bien que la création du fonds pour les pertes et dommages soit une grande victoire pour les PEID, représentant 30 ans d'efforts et de lutte, il y a eu de nombreuses déceptions pour les PEID en Égypte, en particulier en ce qui concerne le respect pour la limite du 1,5ºC », note Colin Young, directeur exécutif du Centre sur le changement climatique de la Communauté Caribéenne (CARICOM), qui a assisté aux négociations initiées le 6 novembre.

 

« Malheureusement, le lobby des combustibles fossiles et le fait que la COP se tenait dans un État pétrolier ont contribué à édulcorer le vocabulaire de la résolution. La CARICOM et l'AOSIS espéraient une plus grande autonomie et un engagement à éliminer progressivement l'utilisation des combustibles fossiles et à atteindre un plafond d'ici 2025, comme la recherche le requiert. Au lieu de cela, nous avons obtenu un texte qui fait référence aux "énergies renouvelables et à faible taux d'émission", ce qui peut potentiellement provoquer une brèche conduisant au développement d’autres lacunes », explique M. Young.

La version préliminaire et non-éditée du rapport final indique que les États parties reconnaissent que « la crise énergétique mondiale sans précédent démontre l'urgence de transformer rapidement les systèmes énergétiques pour qu'ils soient plus sûrs, fiables et résilients, notamment en accélérant activement les transitions propres et justes vers les énergies renouvelables au cours de cette décennie critique. »

Elle souligne également l'importance d'encourager un éventail d'énergies propres, ce qui inclut les énergies renouvelables et "à faible taux d'émission", à tous les niveaux, dans le cadre de la diversification de ces gammes et des systèmes énergétiques, conformément aux particularités nationales, tout en reconnaissant la nécessité d'un soutien en faveur de transitions équitables.

Selon le patron du Centre sur le changement climatique de la CARICOM, la COP n'a pas non plus concrétisé les 100 milliards de dollars promis. « Le fait que les pays développés n'aient pas réussi à livrer les 100 milliards lors de la COP27 a été une autre déception ; ils ne le feront pas avant 2023. Le fait qu'ils ne tiennent pas leurs promesses mène à une érosion de la confiance, et représente une abdication de leur responsabilité historique », fait remarquer M. Young.

Selon la version préliminaire du rapport final, les parties expriment leur « grave préoccupation » face au fait que l'objectif des États parties de mobiliser conjointement 100 milliards de dollars par an d'ici 2020 dans le cadre d'une action d'atténuation significative et de la transparence sur la mise en œuvre n'a pas été atteint et « exhorte les États Parties développés à respecter l'objectif qu’ils se sont fixés »

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Pour de plus amples informations, veuillez contacter

Mme Indi McLymont-Lafayette, Spécialiste en communication, Email : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.