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Combattre la traite de personnes reste un défi à relever pour Haïti. En dépit des instruments légaux adoptés et la création du Comité national de lutte contre la traite des personnes (CNLTP), Haïti reste un mauvais élève dans la région des Caraïbes. De quoi porter le Département d’Etat américain a indexé Haïti dans son dernier rapport sur le phénomène de traite de personnes.
Haïti n’a pas fait assez pour combattre le phénomène de la traite des personnes. C’est ce qui ressort du rapport du Département d’Etat publié le 2 juillet 2016. Haïti et six autres pays sont sur la liste noire des Etats qui n'ont pas fait assez pour combattre le trafic de personnes.
«C’était prévisible que l’Etat Américain allait trancher en ce sens», a réagi Thomas Jean Philipe, le représentant du secteur des droits humains au sein du Comité national de Lutte contre la Traite des personnes (CNLTP).
Lire la suite...Plus de 250 mineurs en conflit avec la loi sont enfermés au centre de réinsertion des mineurs en contravention avec la loi (CERMICOL), Situé à Delmas 33 et la prison civile de Pétion-ville. 94% d’entre eux sont en détention préventive prolongés.
Ce qui parait compréhensible quand un seul tribunal pour mineur est fonctionnel à Port-au-Prince. En dehors de la capitale, il n’y a qu’un seul autre, établi au Cap-Haitien qui fonctionne sans les structures d’accompagnement. C’est ce qu’affirme Abdonel Doudou, avocat militant des droits humains à Jurimedia.
Lire la suite..."Malheureusement nous ne disposons d'aucune information officielle sur le nombre et la condition des femmes qui sont rapatriées par l’immigration dominicaine dans le pays à ce jour", a déclaré, dans une interview, le lundi 4 juillet 2016, Marie Élise B. Gélin, directrice du ministère à la Condition féminine et aux Droits des Femmes (MCFDF). Mme Gélin a du coup souligné la faiblesse de la structure étatique qu’elle dirige, ce qui, selon elle, diminue toute capacité d’intervention auprès de ces femmes dans le besoin.
Les femmes ne sont pas épargnées dans le cadre des rapatriements massifs des ressortissants haïtiens par les autorités dominicaines. Quand elles sont arrêtées par la police dominicaine, elles n’ont pas souvent le temps de prendre leurs effets.
En plus, elles sont, dans la plupart des cas, rapatriées loin de leur ville natale.
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