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Huit heures du matin. Carrefour de l’aéroport. Des chauffeurs de transport en commun guettent des passagers. Des professionnels et des petites bourses se précipitent à leurs activités. Avec leur visage ruisselé de sueur, des marchands font le va-et-vient. Ils cherchent à écouler le plus vite possible leurs produits. Au milieu de ce brouhaha, Italia Gillot, qui dit avoir 80 ans, l’air jovial, s’assied devant son réchaud surmonté de deux récipients remplis de café. Elle piste les buveurs.
« J’entreprends cette activité depuis 30 ans, a dit la supposée l’octogénaire avec un sourire dévoilant des chicots noircis par le temps. C’est elle qui me permet de subvenir à mes besoins. J’ai perdu mari et mes 8 enfants. »
Lire la suite...Plus de 250 mineurs provenant des 10 départements du pays croupissent dans les cellules du Centre de rééducation des mineurs en conflit avec la loi (CERMICOL) logé à Delmas 33. Faute de dossiers, Ces mineurs n’ont aucune idée ni du jour, ni de l’heure de leur mise en liberté.
Logé dans un bâtiment contigu au commissariat de Delmas 33, plus de 150 mineurs sont repartis dans 6 cellules qui leur servent d’habitat. Ces mineurs détenus dans de mauvaises conditions (menottes aux bras, transport avec criminels adultes) reçoivent peu de visites de leurs proches », rapporte Jerry Pierre Gilles de l’Office de Protection du Citoyen (OPC).
Dans ces conditions où l’hygiène n’est point au rendez-vous, les mineurs en conflit avec la loi sont oubliés dans un prétendu centre de rééducation réunissant tous les éléments caractérisant d’un centre pénitencier pour adultes. Ce qui est formellement interdit d’après les conventions internationales relatives aux droits des enfants.
Lire la suite...Plus de 130 000 Haïtiens vivant en République dominicaine risquent d’être rapatriés vers leur terre d’origine, après le 18 juillet 2016, s’ils ne sont pas enregistrés auprès de l’immigration dominicaine. Une situation qui risque de déboucher sur une crise humaine sans précédent, craignent les organismes venant en aide aux rapatriés.
Le 18 juillet prochain marquera la fin du délai pour le renouvellement des permis de séjour délivrés, en mai 2015, dans le cadre du plan national de régularisation des étrangers (PNRE). Valide pour un an, le permis de séjour devait laisser du temps aux migrants pour mettre à jour leur dossier.
Les cartes de séjour délivrées à 130 000 haïtiens ont expiré en mai 2016. Cette situation rend susceptibles d’expulsion tous les ressortissants haïtiens qui vivent de façon irrégulière en République dominicaine.
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