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"Malheureusement nous ne disposons d'aucune information officielle sur le nombre et la condition des femmes qui sont rapatriées par l’immigration dominicaine dans le pays à ce jour", a déclaré, dans une interview, le lundi 4 juillet 2016, Marie Élise B. Gélin, directrice du ministère à la Condition féminine et aux Droits des Femmes (MCFDF). Mme Gélin a du coup souligné la faiblesse de la structure étatique qu’elle dirige, ce qui, selon elle, diminue toute capacité d’intervention auprès de ces femmes dans le besoin.
Les femmes ne sont pas épargnées dans le cadre des rapatriements massifs des ressortissants haïtiens par les autorités dominicaines. Quand elles sont arrêtées par la police dominicaine, elles n’ont pas souvent le temps de prendre leurs effets.
En plus, elles sont, dans la plupart des cas, rapatriées loin de leur ville natale.
Lire la suite...Huit heures du matin. Carrefour de l’aéroport. Des chauffeurs de transport en commun guettent des passagers. Des professionnels et des petites bourses se précipitent à leurs activités. Avec leur visage ruisselé de sueur, des marchands font le va-et-vient. Ils cherchent à écouler le plus vite possible leurs produits. Au milieu de ce brouhaha, Italia Gillot, qui dit avoir 80 ans, l’air jovial, s’assied devant son réchaud surmonté de deux récipients remplis de café. Elle piste les buveurs.
« J’entreprends cette activité depuis 30 ans, a dit la supposée l’octogénaire avec un sourire dévoilant des chicots noircis par le temps. C’est elle qui me permet de subvenir à mes besoins. J’ai perdu mari et mes 8 enfants. »
Lire la suite...Plus de 250 mineurs provenant des 10 départements du pays croupissent dans les cellules du Centre de rééducation des mineurs en conflit avec la loi (CERMICOL) logé à Delmas 33. Faute de dossiers, Ces mineurs n’ont aucune idée ni du jour, ni de l’heure de leur mise en liberté.
Logé dans un bâtiment contigu au commissariat de Delmas 33, plus de 150 mineurs sont repartis dans 6 cellules qui leur servent d’habitat. Ces mineurs détenus dans de mauvaises conditions (menottes aux bras, transport avec criminels adultes) reçoivent peu de visites de leurs proches », rapporte Jerry Pierre Gilles de l’Office de Protection du Citoyen (OPC).
Dans ces conditions où l’hygiène n’est point au rendez-vous, les mineurs en conflit avec la loi sont oubliés dans un prétendu centre de rééducation réunissant tous les éléments caractérisant d’un centre pénitencier pour adultes. Ce qui est formellement interdit d’après les conventions internationales relatives aux droits des enfants.
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