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Plus de 130 000 Haïtiens vivant en République dominicaine risquent d’être rapatriés vers leur terre d’origine, après le 18 juillet 2016, s’ils ne sont pas enregistrés auprès de l’immigration dominicaine. Une situation qui risque de déboucher sur une crise humaine sans précédent, craignent les organismes venant en aide aux rapatriés.
Le 18 juillet prochain marquera la fin du délai pour le renouvellement des permis de séjour délivrés, en mai 2015, dans le cadre du plan national de régularisation des étrangers (PNRE). Valide pour un an, le permis de séjour devait laisser du temps aux migrants pour mettre à jour leur dossier.
Les cartes de séjour délivrées à 130 000 haïtiens ont expiré en mai 2016. Cette situation rend susceptibles d’expulsion tous les ressortissants haïtiens qui vivent de façon irrégulière en République dominicaine.
Lire la suite...Même si la loi ne s’oppose pas à la participation de la gente féminine et des personnes à mobilité réduite aux élections en Haïti, l’existence des barrières dans les faits ne les encouragent pas à s’y impliquer ni comme candidats ni en tant qu’électeurs. Seulement 8% de candidates féminines sont inscrites au Conseil Électoral Permanent (CEP) contre 92% d’hommes en prévision des élections de l’année 2015. Cette faible participation confirme que les élections sont la chasse gardée des hommes. Des hommes valides. Panos Caraïbes s’est intéressé à la question et a réalisé des forums et des interviews avec de multiples acteurs concernés de près ou de loin par cette problématique. Voici ici un résumé des échanges.
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IDENTIFICATION & ENREGISTREMENT DES ÉLECTEURS EN HAÏTI: ENTRE ATTENTES, DÉFIS ET PERSPECTIVES |
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Port au Prince, Haïti, 3 mai 2016 – Panos Caraïbes invite à la réflexion dans son nouveau dossier de presse « Femmes et médias en Haïti : Petites avancées, grands défis » publié ce 3 mai, à l’occasion de la Journée mondiale de la Liberté de la Presse célébrée autour du thème : « Accès à l’information et aux libertés fondamentales - C’est votre droit ».
Les médias demeurent un espace de pouvoir où les femmes sont sous-représentées et où la hiérarchie est largement dominée par les hommes. Le tableau n’est pas différent dans le champ politique où la parité homme-femme demeure une préoccupation majeure. « La place des femmes dans les médias est un reflet des relations de pouvoir dans la société, mais c’est aussi un facteur qui détermine ces relations de pouvoir. Promouvoir l’équité et la diversité dans les médias, c’est œuvrer pour une société plus juste, plus démocratique, plus libre», affirme M. Yves Renard, coordinateur intérimaire de Panos Caraïbes, en cette occasion.
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