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D’énormes efforts ont été consentis durant les 4 dernières années dans le cadre des travaux visant à conserver la biodiversité en Haïti. Au total, une trentaine de Zones Clés pour la Biodiversité (ZCB) sont répertoriées par le Ministère de l’Environnement en partenariat avec des Organisations Non-Gouvernementales œuvrant dans le domaine de la protection de l’environnement. Des projets de recherches biologiques et de conservation d’espaces verts sont en cours d’exécution dans le pays. Ce qui devrait contribuer à créer un environnement sain selon plusieurs agronomes et techniciens en environnement. En dépit des actions entreprises, plusieurs aires protégées sont actuellement menacées ; des espèces animales et végétales, considérées comme patrimoine, sont en voie de disparition. Pour combattre ce phénomène, les autorités étatiques et les ONGs veulent identifier, protéger et/ou transformer les espaces verts. En ce sens, le gouvernement haïtien et ses partenaires nationaux et internationaux souhaitent renforcer les campagnes d’éducation environnementale à travers le pays.
La biodiversité, en tant que dissimilitude naturelle des organismes vivants, constitue l’une des richesses fondamentales d’un pays. Ce phénomène naturel s’apprécie en considérant la diversité des écosystèmes, des espèces (animales ou végétales), et celle des gènes dans l’espace et dans le temps, ainsi que l’organisation et la répartition des écosystèmes aux échelles biogéographiques.
En Haïti, les autorités se mobilisent pour conserver et protéger ces espaces, considérés comme composants essentiels du développement durable. Pour aboutir à ces objectifs, des zones prioritaires pour la biodiversité sont identifiés… Selon un rapport de l’Association Nationale des Aires Protégées (ANAP) publié en 2013, le pays compte 13 Parc Naturel réglementés par des dispositions légales adaptées. On peut citer, entre autre : le Parc National La Visite dans le département de l’Ouest, le parc Macaya dans le Sud et la Forêt des Pins…
Lire la suite...En Haïti, les batraciens et les reptiles ne sont pas à l’abri. Ils sont trop souvent même chasser, maltraiter, et tuer par des enfants, des jeunes, voire des adultes malintentionnés. A Jacmel, Sud-est d’Haïti, une prise de conscience commence à se dégager, suite à une séance de formation sur la biodiversité et les changements climatiques organisée par l’Institut Panos, avec l’assistance financière de la Fondation Macarthur, du 1er au 5 août 2011.
«Autrefois, je prenais plaisir à capturer des crapauds, les ligoter et les laisser mourir sur un arbre. Je les voyais comme des animaux dangereux qui pissent dans les yeux des enfants », raconte David, 15 ans. A l’instar de cet adolescent, les autres participants à la formation de Panos, ont vite compris que les batraciens sont très utiles puisqu’ils détruisent les insectes qui s’attaquent à l’homme et aux récoltes.
«Dans ma localité, tous les soirs, de nombreux crapauds coassent sans arrêt, et me donnent des frissons. Comment pourrais-je tenir dans ma main de tels animaux », s’interroge Lovely, une fillette de 13 ans. Mais, après avoir suivi les présentations faites par trois formateurs de l’organisation Conservation International, sur l’utilité de ces espèces animales endémiques, images à l’appui, la majorité des bénéficiaires du programme de formation ont pris l’engagement de ne plus persécuter les crapauds et les serpents, entre autres.
Lire la suite...[Saint-George] (28 Juillet 2011) La Journée Mondiale des Gardes forestiers est célébrée le 31 Juillet par les parcs nationaux du monde entier. Profitons de cette occasion dans la Caraïbe pour honorer le dévouement et la passion des gardes forestiers et des gardiens qui travaillent dans les aires marines protégées de nos régions - gardiens qui sont directement investis de la protection du milieu marin que nous chérissons, comme ce garde forestier en chef à la Grenade dont nous dressons ici le portrait.
L’Aire Marine Protégée de Molinière-Beauséjour est considérée comme le berceau de quelques uns des plus beaux récifs de la Grenade et le Garde en chef ‘CJ’ Jeffrey nous parle de son travail qui consiste protéger de tels sites.
“On fait des patrouille dans les eaux de l’aire marine protégée et aux alentours afin de s’assurer que les bateaux de plaisance respectent les points de mouillage et on surveille les autres utilisateurs de la zone”, déclare-t-il. “On veille à ce que toutes les autres mesures de sécurité soient respectées, comme la vitesse requise à l’intérieur de la zone”.
Mais le plus important pour les gardes est de s’assurer qu’aucune activité illégale ne soit pratiquée, parmi lesquelles figure la pêche au harpon qui accélère l’érosion des récifs et est par conséquent interdite. “Les aires marines protégées ont un rôle fondamental car ce sont des refuges où les poissons trouvent de quoi se nourrir. Les poissons grandissent et se reproduisent dans la zone protégée avant de migrer vers les eaux voisines car ce sont des poissons de mer, contribuant ainsi à repeupler les pêcheries voisines”, explique CJ.
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