Amplifier les voix des vulnérables, des marginalisés et des exclus. |
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Une contribution de l’UCMIT (Marc Aurèle Telfort, Farah-Nelhy Momprévil et Pavel Desrosiers) |
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La Filariose lymphatique est l’une des 17 maladies infectieuses qui constituent le groupe de maladies tropicales négligées (MTN) qui touchent 120 millions de personnes et mettant à risque 1,34 milliard. Elles constituent un fardeau pour la santé publique dans des dizaines de pays pauvres où elles entravent l’accomplissement des objectifs de développement durable. Elles occasionnent des souffrances et une morbidité qui affecte environ 40 millions de personnes avec des manifestations cliniques invalidantes dont 15 millions de lymphœdèmes (éléphantiasis) et 25 millions d’hydrocèle urogénitales. Les personnes atteintes de la Filariose sont souvent victimes de stigmatisation sociale en plus de la maladie, ce qui impacte directement la santé mentale et sociale.
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Figure 1: Carte de prévalence pour 100 habitants de la filariose lymphatique, par commune, Haïti, 2000 (cliquez sur l'image pour l'aggrandir). |
Son élimination peut prévenir ces souffrances inutiles et contribuer à réduire la pauvreté. Aussi, en 2012, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour la lutte contre les maladies tropicales négligées a confirmé l’année 2020 comme cible pour l’élimination de la Filariose. Cet engagement pour l’élimination a été renouvelé dans le plan d’action 2016-2022 et repose sur deux fondements essentiels : i) enrayer la transmission par l’administration d’un traitement à grande échelle, chaque année, pendant au moins cinq ans, aux populations exposées (DEC: Diethylcarbamazine et l’Albendazole) et ii) soulager les souffrances causées par la filariose lymphatique moyennant une prise en charge accrue de la morbidité et un renforcement des activités de prévention des incapacités.
Lire la suite...PrEP: combinée avec une autre méthode de prévention telle que l’utilisation du préservatif, il existe une autre stratégie de prévention très efficace contre la contamination au VIH.
29 Avril 2020
Contexte
Le nouveau coronavirus, communément appelé COVID-19, représente la plus grave crise sanitaire que connait l’humanité depuis la nuit des temps. Au 4 mai 2020, le nombre de personnes infectées avoisinait les 3.5 millions et les décès franchissaient la barre des 250.000. En dépit des efforts colossaux déployés par des scientifiques, aucun médicament efficace n’a été trouvé jusque-là, encore moins un vaccin pour éradiquer le virus qui se propage déjà dans plus de 195 pays de la planète.
Pour limiter les cas de contamination, de nombreux gouvernements ont imposé à leurs populations le confinement, alors que d’autres ont exigé uniquement le respect scrupuleux des règles d’hygiène et le port de masque dans les lieux publiques.
En Haïti où la menace de propagation à grande échelle est bien réelle, une bonne partie de la population vit pourtant dans le déni, et s’approprie des fausses informations véhiculées à travers les réseaux sociaux. C’est le cas des zones frontalières. Or, le Covid19 est présent sur l’ensemble du territoire de la République Dominicaine. Et quand on sait que les points frontaliers non officiels dépassent la centaine, et qu’à travers ces points des milliers d’Haïtiens en situation de vulnérabilité (des femmes et des enfants en majorité) sont expulsés ou rapatriés, la décision de FOKAL de contribuer au renforcement de la sensibilisation sur le COVID-19 à travers le pays est noble.
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